Du 03 au 07 octobre, un reportage exceptionnel est disponible sur Arte

 

C'est "Une rencontre poignante entre le cinéaste Werner Herzog et Mikhaïl Gorbatchev, dernier secrétaire général du Parti communiste soviétique et principal artisan de la chute du bloc soviétique. Ce documentaire met en regard sa présente solitude avec les espoirs planétaires qu'il avait suscités." (Arte)

 

Dirigeant éclairé, il nourrissait un grand projet de bienveillance pour son peuple et pour l'Europe. 

 

Il est probablement l'un des plus grands personnages politiques du 20ème  siècle.

 

Son épitaphe serait "Nous avons essayé".

 

 

 

Dans sa solitude, il cite un des poèmes de Mikhaïl Lermontov :

 

"J'avance seul sur la route

Les pierres du chemin luisent dans la brume

La nuit est calme

Le désert de Dieu à l'écoute

Et les étoiles parlent entre-elles

Le ciel grandiose émerveille

La terre dort dans un limbe bleu.

Pourquoi suis-je si mal, si fatigué?

Quelle est ma quête, quel est mon vœu?

Moi qui n'attend plus rien de la vie,

Et qui ne regrette rien du passé

Je cherche la paix et la liberté

j'aimerai m'endormir et m'oublier

Sans sombrer dans le froid sommeil de la tombe

J'aimerai m'endormir à jamais

Tandis qu'en moi sommeillerait la vie

Et que doucement, je respirerai" 

Mikhaïl Lermontov

 

 

Lien disponible du 01/10/2019 au 07/10/2019

Prochaine diffusion le jeudi 10 octobre à 09:25

https://www.arte.tv/fr/videos/078706-000-A/rendez-vous-avec-mikhail-gorbatchev/

 

Wikipédia

Mikhaïl Gorbatchev:

          https://www.google.com/search?q=gorbatchev&oq=Gorbatchev&aqs=chrome.0.69i59j0l4j69i60.25767j0j8&sourceid=chrome&ie=UTF-8

 

Poète Mikhaïl Lermontav : 

         https://fr.wikipedia.org/wiki/Mikha%C3%AFl_Lermontov

 

Le testament politique de Gorbatchev: 

         Le futur du monde global 

         Traduit du russe et de l'allemand - Paru le 20 septembre 2019 - édition Flammarion 

 

 

Bernard Retière

Publié le 05 octobre 2019 

Mise à jour le 08 octobre 2019

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jacques CHIRAC

est décédé jeudi 26 septembre 2019 à l'âge de 86 ans.

 

Il a été président de la République française du 17 mai 1995 au 16 mai 2007.

 

Dimanche, jusqu'au lendemain 7 heure, les français lui ont dit "au revoir" en se rendant, pour 7 000 d'entre-eux, aux Invalides. 

 

Ensuite, ce lundi 30 septembre,

un hommage national militaire lui a été rendu en présence du président Emmanuel Macron. A suivi un office religieux en l'église Saint-Sulpice à Paris. A l’arrivée du cortège funèbre, escorté par les motards de la Garde Républicaine, le gros bourdon de Notre Dame de Paris tout proche a sonné le glas.

 

 

Dans cet hommage solennel, la classe politique française s'est rassemblée. Compagnons de longue route et adversaires d'hier étaient réunis. Trois anciens chefs d'états, Valéry Giscard d'Estaing, Nicolas Sarkozy, François Hollande, étaient présents auprès d'Emmanuel Macron.

 

Se sont jointes de nombreuse personnalités étrangères dont Vladimir Poutine, Jean-Claude Juncker, Saad Hariri, Bill Clinton...

 

Il a été enterré au cimetière du Montparnasse dans l'intimité familiale,

 

Un opuscule "Jacques Chirac par ses mots" a été distribué à toutes les personnes présentes.

 

Extrait:

«Mes jours terrestres coulent comme une rivière étroite

et mon âme s’y cramponne au radeau vivant de mon corps.

Je le laisserai quand la traversée sera accomplie.

Alors… ?

Peut-être que là-bas la lumière et l’obscurité sont semblables… »

«Et, à l’heure où l’homme brise ses liens mortels,

la Divine Liberté ne lui est-elle pas révélée dans l’instant ? »

Tagore

 

L'hommage national a été organisé par la fille cadette Claude Chirac et l'Elysée.

 

Au revoir Monsieur Jacques Chirac

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mardi 16 avril,  c'est le jour du bilan.

 

Selon la journaliste au Monde Raphaëlle Bacqué, la Maire de Paris, Anne Hidalgo, en sortant de la cathédrale avec Emmanuel Macron, a déclaré « il y a un grand trou, au niveau du toit, à l’endroit où était la flèche, désormais en miette dans la nef. L’autel et sa croix sont préservés. C’est moins terrible que je le craignais » 

  

"Le pire a été évité" a estimé Le Président de la République Emmanuel Macron.

 

Les journalistes rapportent à la vue des images après l'incendie que nombre d'œuvres contenues à l’intérieur de l'édifice sont préservées. Elles ont été sauvées ou ont résisté à la puissance du feu et la grande quantité d'eau déversée pour le combattre.

 

Sculptée au milieu du XIVème siècle par un artiste inspirée, la statue de la Vierge à l'Enfant illuminée par la couleur des vitraux est restée intacte. 

 

Dès lundi soir, le Président Emmanuel Macron a déclaré "Cette cathédrale nous la rebâtirons".

 

Le lendemain, mardi 16 avril, Emmanuel macron s'est adressé à la Nation dans une allocution télévisée.

Il s'engage : "Nous sommes ce peuple de bâtisseurs. Nous avons tant à reconstruire. Alors oui, nous rebâtirons la cathédrale Notre-Dame plus belle encore, et je veux que cela soit achevé d'ici cinq années."

 

 

 

 Bernard Retière

Publié le 17 avril 2019

Modifié le 18 avril 2019 

 

 

 

 

 

 

Dans son livre  "Notre Dame de Paris" paru en 1831, Victor Hugo décrivait la cathédrale Notre Dame de Paris  : 

 

... "Notre-Dame de Paris n’est point du reste ce qu’on peut appeler un monument complet, défini, classé. Ce n’est plus une église romane, ce n’est pas encore une église gothique. Cet édifice n’est pas un type. Notre-Dame de Paris n’a point, comme l’abbaye de Tournus, la grave et massive carrure, la ronde et large voûte, la nudité glaciale, la majestueuse simplicité des édifices qui ont le plein cintre pour générateur. Elle n’est pas, comme la cathédrale de Bourges, le produit magnifique, léger, multiforme, touffu, hérissé, efflorescent de l’ogive. Impossible de la ranger dans cette antique famille d’églises sombres, mystérieuses, basses et comme écrasées par le plein cintre ; presque égyptiennes au plafond près ; toutes hiéroglyphiques, toutes sacerdotales, toutes symboliques ; plus chargées dans leurs ornements de losanges et de zigzags que de fleurs, de fleurs que d’animaux, d’animaux que d’hommes ; œuvre de l’architecte moins que de l’évêque ; première transformation de l’art, tout empreinte de discipline théocratique et militaire, qui prend racine dans le bas-empire et s’arrête à Guillaume le Conquérant. Impossible de placer notre cathédrale dans cette autre famille d’églises hautes, aériennes, riches de vitraux et de sculptures ; aiguës de formes, hardies d’attitudes ; communales et bourgeoises comme symboles politiques libres, capricieuses, effrénées, comme œuvre d’art ; seconde transformation de l’architecture, non plus hiéroglyphique, immuable et sacerdotale, mais artiste, progressive et populaire, qui commence au retour des croisades et finit à Louis XI. Notre-Dame de Paris n’est pas de pure race romaine comme les premières, ni de pure race arabe comme les secondes.

 

C’est un édifice de la transition. L’architecte saxon achevait de dresser les premiers piliers de la nef, lorsque l’ogive qui arrivait de la croisade est venue se poser en conquérante sur ces larges chapiteaux romans qui ne devaient porter que des pleins cintres. L’ogive, maîtresse dès lors, a construit le reste de l’église. Cependant, inexpérimentée et timide à son début, elle s’évase, s’élargit, se contient, et n’ose s’élancer encore en flèches et en lancettes comme elle l’a fait plus tard dans tant de merveilleuses cathédrales. On dirait qu’elle se ressent du voisinage des lourds piliers roman"...

 

Bernard Retière

Publié le 17 avril 2019

 

 

 

 

Une histoire pour faire de beaux rêves.

 

Un saint indien se trouvait au bord de la  rivière Gange pour se baigner. Il aperçu des membres d'une famille qui étaient en colère et qui criaient les uns sur les autres.

 

Il s'est retourné vers ses disciples et demanda pourquoi des gens en colère crient fort.

 

Les disciples ont répondu que lorsqu'on est en colère on crie.

 

"Mais pourquoi faut-il crier alors que l'autre personne est juste à côté ?"

 

Les disciples ne savaient pas que répondre.

 

Le saint expliqua :

 

" Quand deux personnes sont en colère l'une contre l'autre, leurs cœurs s'éloignent énormément. C'est pour couvrir cette distance qu'ils doivent crier. 

 

Plus ils sont en colère plus les cris sont forts parce que la distance à couvrir est plus importante.

 

Mais qu'est-ce qui se passe quand deux personnes sont amoureuses l'une de l'autre ?

 

Elles ne crient pas, parce que leurs cœurs sont près l'un de l'autre.

 

Quand elles s'aiment, elles ne parlent même plus,  elles murmurent.

 

Et, à la fin, il suffit qu'elles se regardent....et c'est tout.

 

Donc, quand vous vous  disputez, ne dites pas des mots qui éloignent davantage vos cœurs. Si vous faites ça, un jour arrivera où il sera impossible de trouver le chemin de retour." 

 

L’auteur est un anonyme roumain.

Traduction du roumain vers le français de Ruxandra Laurent

 

Publié le 09 janvier 2019

Modifié le 09 2 février 2019

 

Bernard Retière

 

 

 

 

 

 

A vous et à vos proches,

je vous souhaite

une bonne

et

belle année 2019

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bernard Retière

le 04 janvier 2019