Elizabeth II - The Queen

La reine Elizabeth II - 22 mai 2021 - Photo Steve PARSONS, AFP

Commentaire de Ouest France

« Tout au long de sa vie, la reine Elizabeth II s’est dévouée aux autres », rappelle Jeanne Emmanuelle Hutin, directrice de la recherche éditoriale de Ouest-France. Une reine qui « puisait sa force dans sa foi », et dont le fils, le nouveau roi Charles III, a renouvelé samedi 10 septembre le serment : « Je vous servirai avec respect, loyauté, amour. »

Article de Jeanne Emmanuelle Hutin : "Merci Elizabeth II, la Grande"

"Un double arc-en-ciel brillait au-dessus du palais de Buckingham lorsque le monde a appris la funeste nouvelle, jeudi 8 septembre : la reine Elizabeth II n’était plus. L’arc-en-ciel resplendissait comme pour atténuer la peine.

Signe de l’alliance indéfectible de Dieu avec l’humanité dans la tradition biblique, il rappelait l’alliance de la reine avec son peuple : « Toute ma vie, qu’elle soit longue ou courte, sera consacrée à vous servir », promit-elle le jour de ses 21 ans. Elle honora son serment, signant son dernier message d’un sobre, « Votre servante ». Elle accomplit son devoir jusqu’au bout. Deux jours avant de quitter ce monde, rassemblant ses dernières forces, elle assurait la succession du Premier ministre, recevant Boris Johnson puis Liz Truss.

Une vie consacrée aux autres

Tout au long de sa vie, Elizabeth s’est dévouée aux autres. Adolescente de 14 ans, elle réconfortait les enfants éprouvés par la guerre. Jeune fille, elle s’engageait comme ambulancière pendant la Seconde Guerre mondiale. Reine accomplie, elle visitait cet été encore les malades. Elle puisait sa force dans la foi : « Pour moi, la vie de Jésus-Christ, prince de la paix, est une inspiration et une ancre dans ma vie. Vrai modèle de réconciliation et de pardon. Il a tendu ses mains pour aimer, guérir, accueillir », disait-elle dans un message de Noël.

Debout dans l’épreuve. Debout dans l’adversité. Debout au milieu des ruines de la guerre : « Nous savons […] qu’à la fin tout ira bien, car Dieu prendra soin de nous et nous donnera la victoire et la paix. Et quand la paix viendra, rappelez-vous que ce sera à nous, les enfants d’aujourd’hui, de faire du monde de demain un endroit meilleur et plus heureux », appelait-elle à la BBC en 1940. Après la guerre, elle rappelait à tous « la promesse d’un monde meilleur pour l’Europe » (1).

Réconciliation, unité et paix

La reine Elizabeth II n’a cessé d’œuvrer pour la réconciliation, l’unité et la paix. Celle-ci n’est pas le pacifisme. La paix exige le courage de refuser les totalitarismes. Le pacifisme se couche devant les tyrans, espérant sauver la paix. Tragique illusion tant de fois démontrée par l’Histoire.

La vie d’Elizabeth II, la Grande, éclaire notre époque : « Au cours de nos vies, nous avons vu le pire mais aussi le meilleur sur notre continent. Nous savons que la division en Europe est dangereuse et que nous devons nous en préserver », (1). Elle nous enseigne l’effort et le sens des sacrifices nécessaires pour défendre la démocratie et la liberté menacées par la barbarie et les totalitarismes renaissants.

Serment renouvelé

En hommage à cette grande reine très aimée, chacun peut faire fructifier son magnifique exemple d’humanité, de courage et d’abnégation.

Son fils, le roi Charles III, a renouvelé ce serment : « Comme la reine elle-même l’a fait avec un dévouement inébranlable, je m’engage solennellement, pendant le temps que Dieu m’accordera, à défendre les principes constitutionnels au cœur de notre nation. […] Quelles que soient vos origines, vos convictions, je vous servirai avec respect, loyauté, amour. »

L’arc-en-ciel pourra briller longtemps encore sur Buckingham."

(1) lemonde.fr

Source : Editorial de Jeanne Emmanuelle Hutin - Ouest France - 11/09/2022

Bernard Retière

Publié le 11 septembre 2022

Stop au conflit armé Russo Ukrainien - Oui à la paix !!!

Sculpture en bronze de Carl Fredrik Reuterswärd - 1985 - Mamö Suéde

Stop à la guerre !

Stop aux armes !

Stop à l'armement aveugle des nations !

Stop aux invasions conquérantes !

Stop à l'assassinat des peuples !

Stop aux affrontements idéologiques entre modèles soviétique et démocratique !

Oui à la vie

Oui à la paix illuminée sur tous les continents !!!

Bernard Retière

Publié le 07 mars 2022

Abraham Lincoln

"De même que je ne voudrais pas être un esclave, je ne voudrais pas être un maître. Telle est ma conception de la démocratie. Tout ce qui en diffère, et la différence est d'autant plus grande, n'est point de la démocratie."

Abraham Lincoln - Extrait - Lettres - 1858

"Quatre-vingt- sept ans se sont écoulés depuis que nos pères apportèrent à ce continent une nation nouvelle, conçue dans la liberté et vouée au principe selon lequel tous les hommes sont créés égaux.

Nous sommes engagés à présent dans une grande guerre civile, qui décidera si cette nation ou toute autre nation semblablement conçue et vouée peut vivre longtemps. Nous sommes assemblés sur l'un des grands champs de bataille de cette guerre. Nous sommes venus en consacrer une partie comme lieu de dernier repos pour ceux qui ont, ici, donné leur vie afin que cette nation puisse vivre. Il est parfaitement juste et convenable que nous le fassions.

Mais, en un sens plus large, il n'est pas en notre pouvoir de dédier - de consacrer - de sanctifier ce sol. Les braves, vivants et morts, qui se sont battus ici-même, l'ont consacré bien au-delà du faible pouvoir que nous avons d'y ajouter ou d'en soustraire. Le monde ne remarquera guère, ni ne se rappellera longtemps, ce que nous disons ici, mais il ne pourra jamais oublier ce qu'ils ont fait ici. C'est à nous plutôt, les vivants, de nous consacrer ici à l'œuvre inachevée que ceux qui ont combattu ici ont jusqu'à ce point si noblement menée. C'est plutôt à nous de nous vouer ici à la grande tâche qui nous reste à accomplir - qu'à ces morts honorés nous empruntions une dévotion accrue à l'égard de cette cause pour laquelle ils ont donné jusqu'à la pleine mesure de leur dévouement - que nous prenions ici la ferme résolution que ces morts ne soient pas morts en vain - que cette nation, sous l'égide de Dieu, renaisse à la liberté - et le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple, ne périsse pas sur cette Terre."

Discours d'Abraham Lincoln à Gettysburg, le 19 novembre 1863

Selon la source Wikipédia, l'énoncé de la dernière phrase d'Abraham Lincoln du « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » a été repris

-entre autres en 1946, à l'ordre des prépositions près, à l'article 2 de la Constitution de la Quatrième République française

-puis, mot à mot, dans le discours prononcé par Winston Churchill devant la Chambre des Communes le 11 novembre 1947